Bellegarde-du-Razès
Rentrée scolaire 2004

7 septembre 2004 : Le service d'accueil repas parental ne peut pas fonctionner car la salle polyvalente n'est pas encore prête. L'Asssociation des Parents d'Elèves demande à la Municipalité que la salle de la mairie soit mise à sa disposition pour assurer le service de distribution des repas jusqu'à ce que la salle prévue soit prête. Le maire, M. Marc Joncker y oppose un non catégorique se justifiant de la position de l'ensemble du conseil Municipal qu'il dit avoir consulté par téléphone. Il fait par trois fois la même réponse :
- à la présidente venue lui demander au nom de l'association,
- puis suite à une pétition signée par l'ensemble des familles concernées
- et une fois encore à une délégation de parents venus le rencontrer lundi 6 à sa permanence.


"La Dépêche du Midi" , 7 septembre 2004.

BELLEGARDE-DU-RAZÈS: LES PARENTS MANIFESTENT CONTRE L'ABSENCE DE SALLE DE CANTINE.

Les élèves ont pique-niqué devant la mairie


Il soufflait, hier, un vent de fronde sur la petite commune de Bellegarde-du-Razès. Hier midi, plusieurs parents d'élèves et leurs enfants avaient élu domicile devant la mairie-école pour un repas champêtre. Ils entendaient ainsi manifester leur colère contre le fait que les élèves ne disposent pas de salle où déjeuner le midi.
Plusieurs banderoles fleurissaient les grilles du bâtiment : « moins de promesse plus de faits », « entêtement de la municipalité = enfants dans la rue ». Les deux entrées principales du bâtiment avaient été barrées. Une grande table avait été dressée pour que les enfants puissent prendre leur repas. En toile de fond des parents d'élèves en colère, aussi bien français qu'étrangers.
Les pitchouns ont donc déjeuné avec le repas apporté par les parents.
« Si nous sommes là, c'est parce que la municipalité a refusé de nous ouvrir la salle du conseil municipal, alors que nous avions eu la promesse, avant les grandes vacances scolaires, que la salle multiactivitées serait prête pour cet accueil repas à la rentrée », explique la présidente de l'association des parents d'élèves (ADPE), Emmanuelle Rossat- Mignod.
Or, jeudi dernier la salle n'était pas finie. Et comble du mécontentement, la municipalité a signifié aux parents la suspension du service de restauration en attendant la fin des travaux prévue d'ici une semaine.
L'ADPE, qui regroupe 15 familles sur 18, avait alors demandé à la mairie le prêt de la salle du conseil pour y faire manger les enfants. Celle-ci leur a été refusée au prétexte qu'« elle a été refaite, et ne doit servir qu'aux réunions du conseil municipal ». Celle du foyer leur a été proposée à la place. « Nous ne sommes pas d'accords, Ceci pour trois raisons. L'éloignement pour les enfants. La salle ne répond pas aux normes de propreté et de salubrité. Enfin les conditions extérieures dangereuses pour les petits : container de verres, stockage de matériel pour les travaux d'assainissement. Alors que la salle de la mairie jouxte l'école », commente la présidente.
« Cet emplacement serait-il trop propre pour nos enfants ? » s'énerve Séverine Leproux, la secrétaire. « Pourtant, explique un papa en novembre 2003, la municipalité nous avait promis cette salle à la condition que les parents autogèreraient le fonctionnement? »
« Une pétition a été remise au maire sur laquelle figurait que la salle du conseil municipal serait restituée dans un état de propreté exemplaire. Après consultation des conseillers municipaux, la réponse a été négative. Demain, nous serons encore là tant que l'accès de la mairie nous sera interdit », conclut la présidente.
De son côté, le maire, Marc Joncker, a simplement déclaré « qu'il ne comprenait pas ce geste ».



L'indépendant, 10 septembre 2004
"La Dépêche du Midi" , 23 septembre 2004.
Le 25 septembre 2004.

Où en est le projet d'accueil repas?


En 17 jours, trois articles dans La Dépêche du Midi, sur le même sujet: l'accueil repas. Quand on aime, on ne compte pas !
Il me paraît maintenant important non pas d'alimenter la polémique mais d'apporter quelques précisions aux habitants de la commune. Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son!
1) Depuis la création de l'école publique de Bellegarde du Razès, il n'y a jamais eu de service de restauration. La première initiative est lancée au printemps 2004, avec la mise en place, par les parents d'élèves, d'un accueil repas au foyer, le mardi, jour de piscine.
Dans le même temps, ces parents réfléchissent à un accueil-repas permanent à l'école. Je les ai en effet informés que je ne souhaitais pas prendre en charge une cantine communale du fait de la présence d'un ramassage scolaire matin, midi et soir très efficace et que je considérais suffisant. Par contre, j'étais prêt à aider une initiative des parents si elle répondait à un besoin.
2) Début d'année 2004, conscient du manque de place à l'école depuis l'ouverture de la 2ème classe, le Conseil municipal donne son accord à la création d'une salle d'activités dans un des préaux et demande des subventions. En mai, une subvention de 40 % du montant des travaux est accordée par le Conseil Général. Le Conseil Municipal décide que les travaux seront réalisés pendant les vacances scolaires.
3) Les parents déposent un plan d'aménagement d'une partie de la salle d'activités pour mettre en place un accueil-repas; je questionne les services vétérinaires sur la faisabilité d'un tel projet. Leur réponse est claire: il y a des risques sanitaires et, oralement, ils précisent qu'ils n'autoriseront pas le projet.
4) Début juillet 2004, les travaux d'aménagement de la salle d'activités commencent. Certains travaux (toiture, maçonnerie, isolation,...) sont réalisés par les ouvriers communaux. La plomberie et l'électricité sont confiées à un artisan. Malgré nos efforts, l'aménagement de la salle d'activités n'est pas terminé à la rentrée scolaire.
5) Le 23 août 2004, sous la pression, les services vétérinaires autorisent l'ouverture d'un accueil-repas pour 20 enfants. Lors de sa réunion du 30 août, le Conseil Municipal me charge de chiffrer le coût de l'aménagement d'une salle de préparation des repas et d'une salle de lavage à l'intérieur de la salle d'activités, en tenant compte des normes fixées par les services vétérinaires.
6) Le 31 août, la présidente de l'association des parents d'élèves me demande la salle de la mairie pour faire manger les enfants en attendant la fin des travaux. Je refuse et lui suggère soit d'utiliser le foyer, soit de retarder l'ouverture de l'accueil repas.
J'ai même proposé une solution de dépannage au cas où les deux parents d'un enfant travailleraient à l'extérieur toute la journée: a